Lutte contre les Violences Basées sur le Genre
La CAPSSR-BF en fait son cheval de bataille
Hier jeudi 01 avril 2021, le ministère de la de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire a présidé la cérémonie de présentation et de lancement des activités du Porze sẽn na n sõng n kogl la a boog pagbã la kom-pugli wã namsg la wẽgb buud toor-toorã (projet d’aide à la prévention et à la réduction des violences faites aux femmes et aux filles) de la #CAPSSR-BF.
Ce projet sera mis en œuvre grâce au soutien technique et financier de OXFAM et Affaires Mondiales Canada (AMC) dans trois (03) communes de la région du Centre (Tanghin Dassouri, Pabré, Komsilga) et dans deux (02) communes de la région du Nord (Ouahigouya, Yako). Les femmes de façon générale, les jeunes filles, les femmes handicapées et les femmes vivant dans les sites de population déplacée, sont les principales cibles du projet d’aide à la prévention et à la réduction des violences faites aux femmes et aux filles.


Les axes d’interventions sont le renforcement de capacité des acteurs de mise en œuvre, le plaidoyer, la réalisation d’activités de sensibilisation pour la promotion des droits des femmes, la vulgarisation et la diffusion des textes juridiques en lien avec les droits des femmes à travers une campagne digitale, ainsi que l’accompagnement juridique et la médiation sociale.
La lutte contre ces violences s’inscrit aujourd’hui dans une politique de promotion de l’égalité, de droit et de lutte contre les préjugés sexistes dans tous les domaines de la société. En abordant cette problématique, la CAPSSR-BF souhaite à travers ce projet faire de la promotion des textes juridiques et développer des actions visant à agir sur la perception de l’ensemble des acteurs.
A terme, le nombre total des bénéficiaires directs du projet d’aide à la prévention et à la réduction des violences faites aux femmes et aux filles, est estimé à 12 446 personnes.
C’est avec l’appui technique du Ministère de la Femme de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire, du Ministère de la Santé et du Ministère de la Justice et Droits Humains, que ce projet sera mis en œuvre pour une durée de 3 ans.