La Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive (CAPSSR) a organisé, du 5 au 6 mars 2019, à Ouagadougou, une session de formation sur la clarification des valeurs au profit des leaders communautaires, religieux et coutumiers.
La CAPSSR éclaire la lanterne des chefs coutumiers et des leaders religieux sur les questions de santé sexuelle et reproductive (SSR). Elle a initié, du 05 au 06 mars 2019, dans la capitale burkinabé, une session de formation à leur endroit. LE présent atelier s’est surtout appesanti sur l’avortement légal, sujet sensible et encore tabou. Il s’est agi d’amener les participants à examiner, remettre en question, clarifier et affirmer leurs valeurs et leurs convictions concernant l’avortement et les problèmes de SSR, a expliqué Boureihima Ouad….. Les prestations limitées des services de santé demeurent des obstacles pour les femmes qui cherchent à mettre fin à une grossesse, dans les conditions prévues par la loi ou qui recherchent des soins suite à des complications après un avortement à risque. Ces obstacles sont aggravés par l’impact de la stigmatisation lié à l’avortement qui est associé au secret, à la honte, à la culpabilité et à la peur.
Les autorités coutumières et religieuses sont des partenaires privilégiés dans la promotion de la SSR. Elles ont une forte influence sur leur communauté en tant que leaders d’opinion. Au terme de cet atelier, les chefs coutumiers et religieux sauront faire le distinguo entre les suppositions, les mythes et les faits en ce qui concerne les grossesses non désirées, l’avortement.
D. S.